Nous avons sélectionné des œuvres qui vous invitent à découvrir les dimensions symboliques, sociales et artistiques incarnées par les céréales et les produits céréaliers dans les tableaux et sculptures, dans les médailles, le mobilier et les objets décoratifs des artistes du XIXe siècle.
Pour comprendre l’ampleur de la place des céréales dans l’art il est important de se rappeler qu’au milieu du XIXe siècle, la France connaît de nombreux changements politiques et sociaux. Elle est alors la première puissance mondiale et est avant tout une grande nation agricole, l’industrialisation n’étant qu’à ses prémices.
Les artistes se font l’écho de ces mutations et redécouvrent le plein-air. Parmi les sujets champêtres et ruraux, le monde céréalier est propre à fournir aux artistes de nombreuses sources d’inspiration. Du champ au grenier, et même jusqu’au panier à provisions, les étapes de traitement des céréales et des produits céréaliers offrent des occasions nouvelles de travailler sur la condition sociale des ouvriers agricoles et le message politique véhiculé par les autorités afin de toucher le monde agricole.
Parallèlement, c’est aussi par goût pour la redécouverte de leurs qualités esthétiques, ou pour le magnifique prétexte qu’elles offrent pour l’étude des couleurs et de la lumière que les plantes céréalières et leurs produits ont été largement utilisés.
Vous pouvez expérimenter ce parcours dès à présent. Pour ceux qui n’auront pas la chance de se rendre au musée, sachez que nous mettrons en ligne, chaque semaine, à partir du 21 avril, un article d’analyse de ces œuvres.
- Episode 1 : les céréales dans l'art du au XIXème siècle
- Episode 2 : trophées et médailles : on célèbre les céréales !
- Episode 3 : la IIIème république célèbre les céréales dans l'art
- Episode 4 : quand les céréales ornent les objets d'art
- Episode 5 : les champs nourrissent l'inspiration des impressionnistes
- Episode 6 : le déjeuner sur l'herbe de Manet
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Le parcours
Des Glaneuses - Jean-François MILLET – 1857 Nef, salle 4 |
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Un Vanneur - Jean-François MILLET - vers 1848 |
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Jeune femme au chapeau orné d’épis de blé Albert-Ernest CARRIER-BELLEUSE - vers 1865 |
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Le Faucheur - Eugène GUILLAUME - 1849 |
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Labourage nivernais - Rosa BONHEUR - 1849 Nef, salle 6 |
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Coupe représentant Cérès - CHRISTOFLE & Cie, Eugène CAPY et Pierre ROUILLARD - 1862 Fond de nef, salle 22 (arts décoratifs) |
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Plateau, service à bière - FANNIERE Frères - vers 1865 Fond de nef, salle 22 (arts décoratifs) |
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Chaise Les Trois-Epis - Emile GALLE – 1898 |
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Eventail Epis d’orge - Georges BASTARD – 1911 |
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Grand vase à décor d’épis de blé - Lucien BONVALLET - entre 1902 et 1911 Médian Seine, salle 61 |
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La Fortune - Luc-Olivier MERSON – 1901 Médian Seine, salle 59 |
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La Paye des moissonneurs - Léon LHERMITTE – 1882 Médian Seine, salle 55 |
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La Moisson - Constantin MEUNIER – 1895 Médian Seine, salle 56 |
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Rebatteur de faux - Jules DALOU - entre 1838 et 1902 Médian Seine, salle 56 |
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Faucheur - Paul RICHER - entre 1888 et 1903 Médian Seine, salle 56 |
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Fécondité puissance - Ovide YENCESSE - entre 1869 et 1947 Passerelle de l’horloge (médailles) |
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La Méridienne (ou La Sieste) - Vincent VAN GOGH - entre 1889 et 1890 |
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Meules, fin de l’été - Claude MONET - 1891 Supérieur (impressionnistes), salle 36 |
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Dans les blés - Berthe MORISOT – 1875 Supérieur (impressionnistes), salle 35 |
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La Moisson à Montfoucault - Camille PISSARRO – 1876 Supérieur (impressionnistes), salle 31 |
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Le Déjeuner sur l’herbe - Edouard MANET – 1863 Supérieur (impressionnistes), salle 29 |
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Le Déjeuner sur l’herbe - Claude MONET - entre 1865 et 1866 |