« Je suis ouvert à toute évolution qui peut être positive, tant d'un point de vue économique qu'environnemental, explique-t-il. C'est important d'anticiper des tendances qui s'imposeront dans le futur. »
Il a investi dans un système d’autoguidage dit « RTK » (précision 2 cm) qui lui permet le pilotage par satellite de la fertilisation azotée pour limiter les quantités d'engrais épandues sur ses parcelles de blé dur. Les doses sont modulées en fonction de cartographies satellitaires du couvert végétal. Résultat : c'est juste la bonne quantité d'intrant qui est libérée au bon endroit par le distributeur, en quasi temps réel ; il gagne ainsi en homogénéité au niveau du rendement comme de la qualité.
Autre évolution : développer un désherbage localisé pour les cultures d'été comme le sorgho. Il n'intervient que sur le rang du semis, limitant de 60 % les doses de produits phytosanitaires utilisées. L'inter-rang sera pour sa part biné lorsque la culture se développera. Une partie de l'exploitation (10 ha) a par ailleurs été convertie en bio.
Pour la campagne en cours, un nouveau projet : « Je mène des essais sur trois hectares : après la récolte de blé dur, j'ai semé de la moutarde, de la vesce et de la phacélie. Ces couverts végétaux permettent d'éviter le labour, de préserver les sols et de leur rapporter de la matière organique ».
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