Stockage, vente ou encore production d'énergie : le céréalier a décidé d'élargir année après année le champ de ses compétences. « Développer de nouvelles activités rend notre métier passionnant », se réjouit-il.
Depuis qu'il a repris la ferme familiale en 1999, il a multiplié les projets. Par soif de savoir, mais aussi pour consolider l'équilibre économique de la ferme et « garder la main » sur son activité. Aux côtés de son frère, il a ainsi développé l'engraissement de cheptels (porcins notamment), leur alimentation provenant directement de la ferme.
De même, une cellule sécheuse et des espaces de stockage ont été installés sur l'exploitation. Leur but : « assurer la qualité du blé meunier à l'export et être autonome pour la commercialisation mais aussi pour l'alimentation des porcs ». Concernant la commercialisation, il s'est dans le même temps initié aux marchés à terme, là encore pour « garder le contrôle ».
Enfin, il s'est lancé dans une aventure collective de grande ampleur aux côtés d'une douzaine d'agriculteurs : la mise en place d'une unité de méthanisation qui produit depuis deux ans électricité et chaleur. Un projet d'économie circulaire qui devrait permettre un retour sur investissement passée sa 7e année.
Et qui, surtout, aura permis à Franck Pellerin d' « activer une fois de plus de nouvelles compétences ».
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