Elle a quitté à 32 ans la vie de bureau qu'elle menait en Normandie, dans une chambre d'agriculture, pour un nouveau « challenge » : reprendre la ferme de son parrain partant à la retraite dans la Vienne. Après un contrat de parrainage porté par le Conseil Régional, au cours duquel elle a mis ses pas dans ceux de l'agriculteur, elle a pris, en août dernier, la tête de cette exploitation céréalière de plus de 300 ha. Avec un bel enthousiasme : « l'exercice a évidemment ses difficultés, mais, bien entourée, j'ai de la volonté et l'envie de réussir. »
Surtout, elle dit avoir aujourd'hui « le sentiment de se lever chaque matin pour faire quelque chose qu'[elle] aime. C'est formidable de contribuer à ce cycle de développement qui voit de petits grains grandir pour devenir en quelques mois un vaste et bel ensemble de plusieurs tonnes de blé », explique-t-elle.
« Fière de son métier », elle attend désormais avec impatience sa première récolte. Avec, déjà, un projet en tête pour les années qui viennent : se tourner vers une agriculture de conservation. Une évolution des pratiques (couvert permanent, semis direct...) grâce à laquelle elle souhaite « encore plus préserver ses sols et favoriser leur activité biologique».
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